Prolongement ligne 14 station Porte de Clichy
11/12/2014 à 16h, salle P
ORDRE DU JOUR
- Accès au jardin pédagogique
- Point sur les nuisances sonores et les risques du chantier
- (cf courrier de M Gayet enseignant)
- Calendrier des travaux de génie civil (parois moulés, terrassement,…)
- Questions diverses
PRÉSENTS :
- M Garcia
- M Vidal
- Responsable services techniques établissement scolaire
- M Rivière, professeur de technologie
- M Gayet, professeur de technologie
- Mme Caneva, déléguée parents (BIG)
- M Dufournet, ingénieur de la Région chargé de suivre les travaux à Balzac
- M Mauvais, DASCO, chargé de suivi de travaux
- 5 représentants de la RATP dont :
le directeur de chantier
la chargée de projet
M Rousselet, chargé d’information de proximité
Une chargée de communication ?
Un responsable financier ?
La séance est ouverte par M Garcia, qui invite M Gayet à lire sa relation sur l’impact que le chantier a sur le quotidien de l’établissement scolaire :
les salles de technologie, qui sont situées à l’extrémité du bâtiment scolaire juste à côté du chantier, sont sans doute celles qui sont les plus concernées par les travaux.
M Gayet a mesuré lui même le niveau de décibel dans sa salle pendant les cours, et, à un moment où la nuisance sonore due aux travaux de creusement était vraiment peu supportable, le niveau atteint était de 62 décibel.
Le problème est aggravé du fait que les fenêtres de ces salles n’ont pas été changées comme il avait été demandé
Il y aussi le problème des vibrations, qui ont été fortement ressenties à une certaine phase des travaux de ce côté du bâtiment scolaire (mais de la poussière tombe à cause des vibrations même dans le bureau de Mme Vidalenc, qui se trouve à l’extrême opposé de la Cité scolaire).
Apparemment, selon l’avis des professeurs et du personnel qui entretien le bâtiment scolaire, les fissurations déjà présentes dans la structure deviennent plus évidentes, certaines portes de salles de classe commencent à avoir des difficultés à être fermées.
Autre problème, le déversement des matériaux dans le terrain de la cour du collège. De la boue (bentonite et eau ?) filtre par dessous le mur de séparation du chantier et envahit le terrain où les élèves devraient pratiquer entre autre des activités sportives, avec un danger concret de glissades (et effet salissant garanti !)
Encore, M Gayet s’inquiète de la proximité des silos au mur de séparation : ces silos, hauts eux-mêmes une quinzaine de mètres, ont été mis en place avec des grues qui les emboitaient du haut (donc les silos étaient suspendus à 20-30 mt de hauteur à côté du mur de séparation), sans que les professeurs soient prévenus : qu’est-ce qu’il se passerait en cas d’incident, si un silos chute au delà du mur dans la cour ? Question aussi sur l’ancrage au sol des silos.
M Rivière, de son côté, a pu documenter, avec prise de photos, le nuage de bentonite qui s’est produit à deux reprises, la dernière ce dernier lundi : apparemment une fuite à partir des fameux silos, qui a envahi et pollué l’air du côté collège, en laissant une couche de poussière de bentonite sur les bords des fenêtres du collège. Même à l’intérieur des salles de classes élèves et professeurs ont bien ressenti la présence de cette poussière dans l’air.
Photos et relation ont été envoyées au Proviseur.
REPONSES DE L’RATP :
- pour nuisances sonores et vibrations : effectivement la phase d’excavation comporte des forts bruits et vibrations, surtout quand des couches de terrain particulièrement résistantes sont atteintes. Il faut considérer que la nouvelle station sera profonde, car la ligne 14 passera en dessous du parcours de la ligne 13. Mais cette phase est achevée, au moins en proximité du bâtiment scolaire, donc effets sonores et vibrations devraient ne plus impacter le quotidien d’élèves et professeurs.
Ils proposent de venir mesurer le niveau de décibel, mais on évalue si intéressant s’il ne devrait plus y avoir des phases des nuisance.
Pour ce qui concerne les effets sur la stabilité du bâtiment, un relevé des fissurations est effectué 1 ou 2 fois par mois par un technicien de l’RATP.
Le responsable technique de la Cité scolaire demande que les résultats de ce relevé soient mis à disposition.
Les travaux d’excavation devraient se terminer au mois d’avril, pour laisser la place au terrassement.
M Rivière s’inquiète de la pollution sonore et atmosphérique de cette phase là, due à la circulation et au stationnement d’un grand nombre des camions.
L’RATP assure que la circulation et le stationnement des camions se feront du côté Avenue de la Porte de Clichy.
Pour les matériaux déversés dans la cour, l’RATP procédera au nettoyage dans la cour.
Pour le nuage, il s’agit d’un incident, le directeur de chantier est rassurant, c’était juste un problème d’étanchéité qui a affecté temporairement une de centrale où le mélange eau-bentonite se produit, et qui ne devrait plus se reproduire.
M Garcia met l’accent sur les conséquences d’un possible attaque d’asthme d’un enfant ou d’un professeur suite à ce genre d’incidents.
Pour ce qui concerne les silos, l’RATP justifie leur présence long le mur en fonction de supplément de protection par rapport aux nuisances causées par la présence su chantier.
En tout cas, un engagement est pris pour que toute manutention soit effectuée en dehors des horaires d’utilisation de la cour (préférablement weekend ou vacances scolaires).
Les silos sont en tout cas ancrés dans une dalle en béton, ils ne devraient pas y avoir des soucis de stabilité.
L’RATP demande aussi une dérogation à la Région (en qualité de propriétaire de l’établissement) pour pouvoir survoler une partie de la cour et de l’établissement (celles à proximité du chantier) avec ce qu’on appelle « le bout de flèche » d’une grue qui sera installée dans le chantier à partir des mois de mars/avril pour entrer en pleine activité pendant l’été.
La flèche est la partie qui est totalement « libre » et qui ne porte pas ni de poids ni de contrepoids.
L’accord est rejoint pour que la cour et le bâtiment scolaire restent en dehors du secteur survolé par la flèche en phase d’activité ; ils seront par contre survolés pendant la « mise en girouette » de la grue (à chantier fermé), quand la grue est laissée libre de tourner autour de son axe pour qu’elle n’oppose pas trop de résistance au vent. La mise en girouette est prévue en tout cas de 22h le soir à 7h le matin. En cas de réelle nécessité (intempéries avec fort vent), si la « mise en girouette » se fera pendant les heures de cours, l’administration sera prévenue à l’instant et le stationnement dans la cour interdit aux élèves.
M Dufournet s’engage aussi à la substitution des fenêtres des salles de technologie.
Avant que la séance ne soit levée, Mme Caneva rappelle la question de l’accès au jardin pédagogique (qui constituait d’ailleurs le premier point à l’ordre du jour).
Le Proviseur et M Vidal font appel à l’RATP pour un possible financement d’un portail à ouvrir dans la grille qui délimite le jardin côte loge des gardiens.
L’RATP évoque l’accès qui se fait déjà du côté piscine, mais les professeurs soulignent les dangers pour les élèves et le fait que l’accès du côté loge serait plus sûr pour les élèves et plus pratique pour le personnel qui maintient le jardin et qui ne peut pas assurer actuellement le transport des outils sur place à travers l’accès du côté piscine (ex. tondeuse).
Un accord est pris pour que M Vidal envoie à son correspondant RATP (présent à la réunion) un devis pour la réalisation du portail.
M Gayet relance de suite avec la remarque que une sortie de sécurité manque aussi pour la salle de technologie, vue que celle qui y avait a été condamnée à cause des travaux. Le responsable technique de l’établissement scolaire proposera des alternatives.
La séance est levée à 17h30.
Ilaria Caneva